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Créer sa confiance

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« Ce que je suis, ce que je veux, je peux et ne peux pas…. » : des questions clés pour mieux se connaître !
Comment y sont-elles arrivées, comment font-elles ? Avec Laurence Thomazeau, Martine Tulet, Marianne Julien, Madeleine Bucquet, Marine Rabeyrin, Dominique Maire, Françoise Touboul, Dominique Maire, Agnès Le Guern, Christelle Gaborieau.



SE CONNAITRE pour CREER SA CONFIANCE

                                                                  « Ce que je suis »

Qui suis-je ? D’où est ce que je viens ? Quel est donc le poids de ma culture, de mon éducation, de ma religion…. dans ce que je suis aujourd’hui ? Quelles sont mes valeurs propres qui conditionnent mes choix de vie, mes choix personnels et mes choix professionnels ?
Moi par exemple mon point de départ. C’est une famille et une éducation qui n’apprécient pas ou ne fait pas connaître son appréciation. C’est une jeune fille qui est bien trop sage et passive. Ce sont de nombreuses années pour créer cette confiance en soi et me sentir enfin légitime aujourd’hui.

Delize - gym

                                                                 « Ce que je veux »

De quoi ai-je envie ?  Quelle est mon ambition ? Tant au niveau professionnel que de ma vie tout court. Qu’est ce qui fait du sens ? Je peux commencer par me demander ce que je veux maintenant ? C’est important car cela me permet de prendre conscience aujourd’hui de mes envies, de ce qui est vraiment prioritaire pour moi.
Et puis, qu’est ce que je veux pour plus tard, comme projet de vie ? Qu’est-ce qui, au bout du compte,  me permettra de dire de j’ai réussi ma vie, que je ne suis pas passée à côté de quelque chose d’essentiel pour moi ?
Et puis, je veux garder en tête que mes envies  peuvent et vont évoluer, et que dans 2 ans  je ne voudrais peut-être pas la même chose.

                                                                 « Ce que je vaux »

Comment savoir ce que je vaux ? Comment prendre conscience de ma valeur, reconnaître mes compétences, mon savoir-faire, mon savoir être….Et mon salaire ? Est-ce que je le mérite, est-ce que je devrais gagner plus ? Qui peut me donner cet éclairage ?
Je me demande si ce que je fais, ce que je suis, est assez bien. Le travail que je fais est-il satisfaisant pour mes collègues, mes clients, même internes. Entre ma volonté de bien faire, et les réactions des autres, où me situer ? C’est parfois difficile de trouver ma place !
Mais au fait, je me demande pourquoi je me pose cette question… en général, quand ce n’est pas bien, on me le dit !!!

        « Ce que je peux faire, et ce que je ne peux pas faire »

Je peux à la fois m’épanouir dans ma vie professionnelle et dans ma vie personnelle
Je considérerai que j’ai atteint mon objectif si je suis acteur et que je ne subis pas les choix des autres pour moi
Est il possible d’être femme et mère à la fois ?
Cela veut-il dire être 100% femme et 100% mère en même temps ?


Quelles sont les limites nerveuses et physiques que je peux accepter ? Au quotidien, jusqu’où je laisse mon travail gagner du terrain ? Joignable sur mon portable à tout moment ? Travailler le soir ? Tous les soirs ? En échange de quelle flexibilité ? Accepter des dîners avec mes clients internes ?

Si demain je changeais de job, quelle fréquence de déplacement à l’étranger pourrais-je accepter ? Qu’est ce qui est le plus important ? Faire les choses parfaitement ?
Ou bien faire les choses en temps et en heure avec un niveau d’exigence moindre ? Et puis, suis-je capable d’être heureuse sans être esclave des demandes des autres? Je peux laisser les autres être fâchés, frustrés parce que je leur dit « non », parce que je ne peux pas toujours faire plaisir aux autres.
Et surtout, je ne peux pas faire le bonheur des autres malgré eux….

Des questions clés pour créer sa confiance !
Comment y sont-elles arrivées, comment font-elles ? Avec Laurence Thomazeau, Martine Tulet, Marianne Julien, Madeleine Bucquet, Marine Rabeyrin, Dominique Maire, Françoise Touboul, Dominique Maire, Agnès Le Guern, Christelle Gaborieau.



        « Ce que je dois faire et peux ne pas faire »

A quoi ai-je le devoir de dire OUI, et la possibilité de dire NON ?
Devant la pile des choses à faire dans une journée qu’est-ce qui relève vraiment de ma responsabilité ? Au travail ou à la maison par quoi commencer ? Est-ce que je suis censée tout faire toute seule ? Tout faire parfaitement ?
Qui peut m’aider, clarifier, faire à ma place, comment déléguer et à qui ?
Quand je prends les choses une par une, que je les traite sans précipitation, que je reconnais ce qui doit être préciser, ce qui est urgent, ce qui est important, ce que je sais faire ou que je ne sais pas faire, cela devient beaucoup plus simple. A la maison ou au travail, beaucoup des choses urgentes qui ne sont pas traitées immédiatement disparaissent d’elles-mêmes, seules les choses importantes restent à faire.
Trier, ordonner, faire ce que je sais faire d’abord, accepter de ne pas tout savoir faire, reconnaître quand je ne suis pas concernée ( dans les mails par exemple, si je suis en copie je n’ai pas à répondre ), demander de l’aide, des précisions c’est cela aussi l’expérience, c’est sans doute tout cela ensemble qui permet de s’organiser.

        « Ce à quoi j’ai droit »
Eh bien oui, au fait, à quoi ai-je droit ?
J’ai droit à ma liberté : je suis libre de mes choix, dans ma vie personnelle et professionnelle, je choisis ma voie et j’assume ces choix.
J’ai aussi le droit d’être respectée : je sais ce que je vaux et ma parole mérite d’être écoutée autant que celle des autres, sans qu’il me soit pour cela nécessaire de hausser le ton ou de me justifier.
J’ai le droit d’être là et de me sentir légitime: je sais ce que je peux et ce que je dois, je suis légitime dans mon poste et n’ai donc pas besoin de chercher en permanence à le prouver.
Et bien entendu je revendique aussi l’égalité : égalité des salaires avec mes collègues hommes mais aussi égalité avec eux dans les opportunités et les évolutions de carrière.
Pas question pour moi de tomber dans le piège du « flou, piège, victime » : J’ai confiance en moi !

        « Ce que je suis, ce que je veux, je peux et ne peux pas… »

6 questions clé pour mieux se connaître ! Suis-je capable, vous, moi, aujourd’hui, tout de suite, d’y répondre clairement ? Me les suis-je jamais posées ? Si oui, quand y ai-je répondu la dernière fois ? … Mais, pouvez vous penser, quel est le rapport avec la culpabilité ?
Et bien voila : Laurence Dejouany a établi, tout à l’heure, le lien entre culpabilité (je rappelle que nous l’avons défini comme un sentiment de commettre une faute, qui nous expose donc au jugement de soi ou d’un tiers) et confiance en Soi….donc plutôt que de s’attaquer à la conséquence (que serait la culpabilité), nous avons essayé de comprendre/résoudre la cause. Et là, on est tombé sur une pelote de laine ….qui nous a mené à la connaissance de Soi.
Alors comment ?


Des questions clés à clarifier !
Comment y sont-elles arrivées, comment font-elles ? Avec Laurence Thomazeau, Martine Tulet, Marianne Julien, Madeleine Bucquet, Marine Rabeyrin, Dominique Maire, Françoise Touboul, Dominique Maire, Agnès Le Guern, Christelle Gaborieau.



Se connaître (notamment en identifiant, en comprenant ce que je suis, ce que je veux fondamentalement, ce que je peux, ce que je dois…), c’est une étape qui nous semble fondamentale pour valider sa cohérence personnelle (et identifier des points de fragilité, de contradictions éventuellement!), son projet de vie, et gagner en « justesse personnelle ». Clarifier ce qui est majeur et mineur…

Cette justesse « intérieure » va nous aider à sortir de ce sentiment de « faute » que l’on trouve dans la culpabilité : si je suis « là, à une place que j’ai choisie », je ne me sens pas en faute », je ne me juge pas fautive …. je sais que je suis là, je sais pourquoi je suis là… Si je réduis mon cisaillement intérieur, je réduis ma faute, donc le jugement de ma faute/donc mon sentiment de culpabilité. Même si mon interlocuteur pense le contraire (mais, en général, on est jugé quand on se juge soi-même, et à contrario, on s’expose beaucoup moins au jugement des autres, quand on ne se juge pas soi-même). Donc 1ere étape : je me connais, définis ma « cartographie personnelle »…. pour gagner en cohérence, en justesse.

Cela va m’aider à identifier mes limites… et à les accepter … mes forces, et à en prendre pleinement conscience…. cela va m’aider à me respecter, telle que je suis… et alors à gagner en Estime de Moi (et si je pousse la logique plus avant….cela va m’aider à m’aimer). …et là c’est gagné !!!!

Si je m’estime, je vais me faire confiance
Ce qui va nourrir ma Légitimité : pas sur n’importe quoi ! Mais sur mon projet de vie, sur ce que j’ai décidé comme étant mon périmètre prioritaire, majeur…. Si ma confiance est construite sur des fondamentaux stables, il tient compte de ce que je suis/veux/sais/peux…..donc sur ce périmètre je suis légitime !

A partir du moment où j’ai confiance et suis légitime, l’Envie prend le pas sur la culpabilité. Et l’envie va aider à développer sa Puissance personnelle.

Et Confiance + Envie = Tremplin pour OSER
J’ai un formidable tremplin pour OSER, pour développer une puissance personnelle au service de mon projet de vie !


En SYNTHESE

3 étapes comme presque un pré requis, comme arme (fatale !!) anti-culpabilité, que nous proposons :

1) c’est Connais toi toi-même, pour être en cohérence/justesse et prends confiance en toi !

2) respecte et estime ton projet (et toi à travers ton projet)

3) et puis….FONCE !