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4e journée nationale contre le sexisme : le 25 janvier 2021

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« Parlons d’argent, les violences économiques envers les femmes, un phénomène mal connu ». Cette journée se déroulera en visio-conférence par Zoom et Facebook live  entre 15h et 17h30, en partenariat avec le magazine Femmes d’ici et d’ailleurs.

Pour vous inscrire https://yurplan.com/event/4e-Journee-nationale-contre-le-sexisme/64890#/

En présence et avec le soutien d’Elisabeth Moreno, Ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances

Sexisme et violences économiques dans la sphère privée 
La violence économique privée est mal connue et insidieuse. Elle existe dans tous les milieux sociaux et toutes les situations (femmes en situation de handicap en particulier). On note également que les situations légales : pacs, mariage, séparation, héritage ne sont généralement pas favorables aux femmes. Cette violence économique implique une paupérisation des femmes par rapport aux hommes lors des événements de la vie : maternité, séparation, monoparentalité, veuvage, retraite, etc… Elle est particulièrement liée à la conjugalité et alerter les femmes sur leur besoin essentiel d’autonomie économique serait indispensable.
Parmi les propositions : révision de la fiscalité, aménagement des temps de vie, information
et sensibilisation à la gestion de l’argent dès l’école, dans le cadre de l’enseignement moral
et civique…

Sexisme et violences économiques dans la sphère professionnelle
Au-delà de la question de l’impact de la crise sur les femmes en situation économique précaire et le renforcement des inégalités femmes/hommes avec les risques liées au télétravail, trois axes sont travaillés : l’importance du collectif et des réseaux professionnels ; la mixité des métiers et l’accès au financement
Les réseaux répondent au besoin de rompre l’isolement, particulièrement sensible avec la crise sanitaire qui renforce les assignations sexistes des métiers, excluant les femmes des nouveaux emplois plus rémunérateurs et à fort potentiel. De plus, la proportion massive de femmes en temps partiel creuse les inégalités. Tout ceci conduit à une moindre
rémunération des emplois des femmes par rapport à ceux des hommes avec des conséquences tout au long de la vie, retraite incluse.
Parmi les propositions : faciliter l’extension des réseaux hors des grandes entreprises, notamment auprès des femmes non cadres, les milieux professionnels (d’indépendantes et de petites structures) sur tous les territoires, agir contre les stéréotypes, encourager l’éducation et l’orientation des jeunes filles vers les filières scientifiques et techniques ….

Sexisme et violences économiques dans la sphère institutionnelle
Le sujet sera abordé sous l’angle de l’éga-conditionnalité avec comme fil rouge l’invisibilité dans la gouvernance, la confiscation du pouvoir amplifiée lors de la crise du Covid 19. Il faut noter que la pandémie a impacté spécifiquement et négativement les femmes, avec des effets immédiats et à plus long terme sur l’égalité de genre. Dans le monde, 47 millions
de femmes et de filles supplémentaires seront ramenées au-dessous du seuil de pauvreté mettant à mal des décennies de progrès vers l’éradication de l’extrême pauvreté.
Parmi les propositions : reconnaître et chiffrer l’incidence et l’impact de la violence sexiste, les mécanismes de protection sociale et les plans de relance économique doivent servir à réduire les inégalités femmes-hommes/filles-garçons, accélérer l’accès des femmes à la gouvernance, réaffirmer l’extension de l’égalité professionnelle, développer l’économie du futur, contrôler la mise en place de ces mesures…

Pour plus de précisions, consultez le DPsexisme 25 JANVIER 2021